Les Personnes Toxiques de votre Environnement…

Quand on connaît le principe vibratoire et comment fonctionne le mental, on comprend l’importance de choisir son environnement. Dans « environnement » on entend les personnes, les lieux, les objets, les images, les couleurs, les odeurs et leur taux vibratoire.

Pâques reste pour moi un souvenir qui a marqué un tournant dans ma vie quand j’avais 10 ans. J’étais en colonie de vacances à une époque où la folie des normes n’était pas encore née. Nous pouvions vivre tout simplement et les colonies de vacances n’étaient pas affligées par cette lourdeur administrative européenne qui crée finalement ce que l’on appelle la tiédeur mortifère (je reviendrai sur ce sujet dans un autre article).

Bref, c’était le matin du dimanche de Pâques et je fus réveillé par un bruit bizarre sous mon oreiller.

Je passai la main dessous et je trouvai un petit sac avec des œufs en sucre dedans. J’en goûtai un. Il y avait une sorte de liqueur à l’intérieur, encore plus sucrée que la coquille de l’œuf, trop sucrée en fait, écœurante serait un mot plus approprié.

« Whoua, tu as eu des œufs de Pâques ? Quelle chance ! » me dit un camarade de chambre.
« Vous n’en avez pas eu ? » demandai-je étonné.
« Non » répondirent-ils.
Alors je partageai mes œufs de Pâques, que de toute façon je trouvai trop sucrés… Il y en avait onze dans le sachet donc j’en donnais deux à chacun et j’en gardais trois pour moi.

Ils mangèrent les œufs et au bout d’un moment trop impatients pour attendre, ils sortirent leurs sachets, apparemment bien plus remplis que le mien et se mirent à en manger devant moi. Je compris alors l’origine du « bruit » qui m’avait réveillé : pendant que je dormais, ils me volaient mes œufs de Pâques.

Heureusement qu’ils étaient trop sucrés, écœurants, parce que face à tant de bassesse, on peut facilement tomber dans la colère ou dans des énergies extrêmement basses. Finalement, ce jour-là, j’apprenais comment le mensonge, la vilénie, la bassesse, le vol (aujourd’hui je dirais « la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ») étaient étroitement liés et n’existaient pas que dans les films… Alors je me mis en état « d’observateur ». C’est un état que j’ai très rarement quitté depuis. Je regarde le monde avec une sorte de froideur et en fonction de l’émotion qui monte à l’intérieur de moi je prends ma décision.

Difficile de rester en paix dans un monde pareil, n’est-ce pas ? Et pourtant, tout ce qui nous met en colère, nous irrite, nous stresse, crée des cellules délétères pour notre santé.

Alors durant ce séjour de quinze jours, j’appris aussi à devenir l’homme gris, celui qui est tellement insignifiant qu’il en devient transparent, pour ne pas dire invisible. Hors de question pour moi de partager quoique ce soit avec ces « camarades de chambre » devenus des « colocataires imposés »… Je m’éclipsais le matin après le petit déjeuner, faisais un court passage à la cantine le midi et le soir, et il m’arrivait d’aller me balader la nuit. C’est pendant cette période que j’ai compris l’importance des moments de solitude au contact de la nature afin de se ressourcer. On est mieux seul qu’au milieu de personnes toxiques et apparemment si la valeur ne compte pas le nombre des années, la toxicité non plus. Les personnes toxiques peuvent l’être dès le plus jeune âge…

Je n’avais rien d’intéressant à faire avec ces gosses qui se chamaillaient, se frappaient, se volaient, se mentaient et s’insultaient régulièrement… Difficile de rester à l’écart de personnes aussi toxiques quand on est dans un groupe formé de force par le jeu des intérêts. C’est aussi ce que l’on peut vivre quand on est employé dans une société et qu’il apparaît difficile de démissionner parce que l’on a un crédit à rembourser. On se sent mal au milieu de ces personnes, mais on ne peut pas partir parce qu’en plus, on se sent piégé par la situation ce qui fait que l’on se sent encore plus mal. Pas toujours facile non plus d’utiliser la stratégie de l’homme gris.

Aujourd’hui j’ai un mantra qui fonctionne super bien face aux personnes toxiques : « je m’aime et je me pardonne ».

Et c’est là où je voulais en venir : à chaque fois qu’une personne, une situation ou une idée fait baisser ma vibration, je mets mon bouclier vibratoire en fonction, « je m’aime et je me pardonne de vivre cela« , d’entendre cela, de voir cela etc.. Mais il faut réussir à garder un regard de paix sur ce monde pour pouvoir juger ce que l’on vit et prendre la bonne décision. Sans jugement, pas de discernement et vous vous condamnez à subir plutôt qu’à agir.
Il faut savoir juger sans condamner pour pouvoir agir avec bienveillance. Se laisser faire c’est être malveillant avec soi-même. D’où l’importance de garder son sang froid pour agir plutôt que de réagir.

Si vous êtes mal dans votre emploi, par exemple, tout plaquer n’est pas la bonne solution; c’est une réaction qui pourrait vous nuire. Par contre préparer son départ et rester stable émotionnellement avec ce mantra n’est plus une réaction, c’est l’action qui va changer votre vie et du coup la situation devient plus acceptable puisqu’elle est désormais « temporaire ».

Je pourrais bien vous donner des dizaines d’exemples de personnes ou d’environnements toxiques, je préfère vous laisser réfléchir, vous souhaiter de surtout bien prendre soin de vous et de vous poser cette question : et vous, que faites vous pour garder votre calme face aux personnes toxiques ?

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